Cette candidature, portée avec conviction, reflète une ambition claire qui est d’affirmer Madagascar comme un acteur qui compte en Afrique. Loin d’un simple scrutin, cette élection a offert une tribune pour faire entendre une voix et défendre une vision. Le choix des Etats membres s’est porté sur Djibouti, une décision que Madagascar a saluée par le biais de la ministre des Affaires étrangères. Toutefois, l’essentiel se trouve ailleurs. Le pari malgache illustre une volonté d’engagement qui ne faiblira pas.
Le chemin parcouru démontre que Madagascar ne veut plus être un simple spectateur sur l’échiquier continental. Son engagement repose sur des actions concrètes, une volonté affirmée de s’impliquer dans les grandes réformes et une capacité à proposer des solutions adaptées aux défis communs de l’Afrique. L’intégration économique, enjeu crucial pour le développement du continent, reste une priorité. Madagascar s’inscrit pleinement dans cette dynamique et entend jouer un rôle clé dans la consolidation des échanges intra-africains. Les défis énergétiques ne sont pas en reste. La transition vers des sources d’énergie renouvelables, adaptée aux spécificités locales, est un axe stratégique pour garantir un avenir durable. Sur le plan diplomatique, cette candidature a renforcé la position malgache auprès des autres nations africaines. Des liens ont été tissés, des alliances consolidées et des discussions engagées sur des projets d’envergure. Ce travail de fond servira de socle pour les prochaines initiatives malgaches au sein des instances régionales et internationales. En tout cas, l’avenir se construit avec audace et Madagascar en a fait la démonstration. Ce n’est pas une fin, mais une continuité. L’histoire s’écrit avec ceux qui osent et Madagascar continuera d’oser.
L.A.